Dossia Avdelidi

Au-delà de la traversée du fantasme- Ντόσια Αβδελίδη, Ψυχαναλύτρια - Ψυχολόγος

Dans Analyse fini et infinie, Freud se heurte au roc de la castration. Il s’agit de l’envie de pénis pour la femme et du refus de la féminité (ou aspiration à la virilité) pour l’homme. Ainsi, Freud affirme : « À aucun moment du travail analytique on ne souffre davantage de sentir de manière oppressante la vanité d’efforts répétés, de soupçonner que l’on « prêche aux poissons », que lorsqu’on veut inciter les femmes à abandonner leur désir de pénis comme irréalisable, et lorsqu’on voudrait convaincre les hommes qu’une position passive envers l’homme n’a pas toujours la signification d’une castration et qu’elle est indispensable dans de nombreuses relations de l’existence. »[1] Il s’agit en fait du même achoppement, mais qui a une expression différente dans les deux sexes. Ce dont parle Freud, c’est du fantasme phallique. Dans les formules de la sexuation, le fantasme, qui est la relation du sujet barré avec l’objet a qui cause son désir, est en position virile côté masculin. Freud bute alors sur le fantasme phallique, qu’il considère intraversable.

Il incite ainsi les analystes à reprendre périodiquement leur analyse. De cette façon, l’analyse cesse d’être finie et devient infinie. Il ajoute cependant que la terminaison d’une analyse est une affaire de pratique, et il soutient que son intention n’est pas d’affirmer que l’analyse est un travail sans conclusion.

Mais alors, quelle est cette conclusion ? C’est sur cette question que Lacan est revenu, pour donner une réponse non pas pratique, mais logique : l’analyse a une fin logique, c’est l’hypothèse de Lacan. Le fantasme peut se traverser. On a d’un côté la chute de l’objet a, de l’autre la destitution du sujet. Jacques-Alain Miller dit qu’« on peut destituer le sujet de son fantasme phallique » ; il nous explique que quand Lacan dit que « la position analytique est analogue à la position féminine », ça signifie qu’« on ne peut pas être analyste en étant institué par le fantasme phallique »[2].

L’innovation de Lacan, ou en tout cas une de ses innovations, tient dans ses développements sur à la sexualité féminine. Dans le séminaire XX, il exprime le vœu de dire du nouveau sur la sexualité féminine ; et c’est exactement ce qu’il fait ! C’est le mathème S(A) qui lui permettra d’aller plus loin que Freud. Avec ce mathème, Lacan veut montrer que le grand A « comme lieu ne tient pas, qu’il y a là une faille, un trou, une perte »[3].

Ce qui ressort dans ce séminaire, c’est le rapport sexuel qui n’existe pas, comme conséquence immédiate du Y’ a d’l’Unque Lacan avait introduit l’année précédente dans son séminaire … ou pire. « Il n’y a pas de rapport sexuel », ça signifie que le rapport entre un homme et une femme ne peut pas s’écrire comme une fonction logique. Le rapport sexuel est de l’ordre de l’impossible : il ne cesse pas de ne pas s’écrire. Lacan dira même dans son dernier séminaire, Le moment de conclure, que « la seule vérité qui compte, [c’est] qu’il n’y a pas de rapport sexuel »[4].

Dans le séminaire XX, il avance que la femme n’est “pas-toute”, elle n’est pas toute dans la fonction phallique. Il raye ainsi l’article défini de la femme : La femme n’existe pas. Si donc, en ce qui concerne l’homme, tout x est fonction de Φx, pour la femme, il promeut une formule inédite désignant que la femme n’est pas-toute à la fonction phallique. Il avance alors que « lorsqu’un être parlant quelconque se range sous la bannière des femmes, c’est à partir de ceci : qu’il se fonde comme tel de n’être pas-tout à se placer dans la fonction phallique. »[5]

Les êtres qui se placent du côté femme ont rapport à une Autre jouissance, non pas complémentaire, mais supplémentaire. Et ceci parce que si cette autre jouissance était complémentaire, Lacan nous explique qu’on tomberait de nouveau dans le tout. Dans la position féminine, il y a donc une jouissance au-delà du phallus. Mais ceci ne signifie pas que la femme ne soit pas inscrite dans la fonction phallique. Elle y est, mais pas toute : il y a quelque chose en plus.

Deux semaines plus tard, dans le même séminaire XX, Lacan place le S(A) dans un autre schéma, cette fois-ci entre symbolique et imaginaire pour indiquer que la vérité ne peut être que mi-dite : S(A) est « l’impossibilité de dire tout le vrai »[6].

Miller estime que le tout dernier enseignement de Lacan explore l’au-delà de l’Œdipe non pas au seul bénéfice de la femme, mais de tout être parlant. Il affirme que « le tout dernier enseignement explore l’au-delà de l’Œdipe non pas au seul bénéfice de la femme. Le tout dernier enseignement, c’est de dire : ce “pas pour tout x, phi de x”, c’est aussi bien la loi à laquelle répond comme tel l’être parlant. Cette loi, Lacan l’a aperçue d’abord à partir de la femme, mais ça lui a permis d’apercevoir que tout dans la jouissance n’obéit pas au schéma freudo-hégélien. »[7]

Ainsi depuis 2002, Miller avait remarqué que notre clinique classique, celle du Nom-du-Père, répond à la structure du tout, c’est-à-dire à la structure de la sexuation masculine. La fonction du père est liée à cette structure. Mais la clinique contemporaine est une clinique du pas-tout. Il s’agit alors d’une clinique qui est plutôt liée à la sexualité féminine.

C’est parce qu’il a généralisé la formule du pas pour tout x, phi de x que Lacan a pu dégager le sinthome. Pour tout être parlant, il y a une part de jouissance qui échappe au phallus, qui n’entre pas dans le symbolique. Pour chaque parlêtre, il y a un élément qui n’est pas symbolisé. Cette perspective est celle de la “forclusion généralisée“. Il n’y a pas de connexion naturelle entre le S1 et le S2. Tout sujet est obligé d’inventer sa propre réponse, qu’elle soit banale ou pas. Et il y aura toujours un reste, une jouissance qui ne se négative pas. Il y aura toujours des restes symptomatiques, puisque la nature même de la jouissance est justement de résister au sens :c’est un fait de structure.

Avant le dernier enseignement de Lacan, le régime de la jouissance était conçu à partir du mâle, tandis que dans son dernier enseignement, c’est à partir du féminin que la jouissance est conçue. « La jouissance comme telle est la jouissance non œdipienne, c’est-à-dire conçue comme soustraite, ou comme en dehors de la machinerie de l’Œdipe. C’est la jouissance réduite à l’évènement de corps »[8], nous dit Miller. Il s’agit d’une jouissance a-symbolisable, indicible et qui a des affinités avec l’infini. Et si les mots manquent pour la désigner, c’est également un impossible de la structure : le réel ne parle pas, dit Lacan. Et il faut parler pour dire quoi que ce soit. Le symbolique ne dit que des mensonges quand il parle, tandis que « l’imaginaire a toujours tort »[9]. Impossible donc saisir la jouissance.

Ainsi, l’étude de la sexualité féminine a permis à Lacan de lever le voile sur cette jouissance où se situe le sinthome, jouissance que Miller qualifie d’“addiction”, et qui n’a de rapport qu’avec l’Un tout seul, le S1 sans S2. L’Œdipe n’est, dans cette perspective, qu’un mythe régulateur de la pratique analytique qui rabat les choses du côté du Nom-du-Père. Cette construction ramène à la fonction Φ. Mais il y a un reste : pas tout ne tient dans cette perspective.

Dans le dernier enseignement, la castration se disjoint de l’interdiction. En effet, la jouissance comme événement se relie plutôt au corps qu’à la dialectique de la permission et de l’interdiction. La jouissance est toujours perçue comme une effraction, comme un dérèglement, « ce dérèglement que Freud a capturé dans la signification de la castration et dans le théâtre de l’interdiction œdipienne. Ce théâtre, il faut le dire, a pâli, parce que l’ordre symbolique n’est plus ce qu’il était, aujourd’hui, au XXIe siècle. »[10], affirme Miller.

Dès 1994, il avait tenté de formaliser la mise en cause du Nom-du-Père en rapport avec l’identification phallique. La force de l’identification phallique du sujet vient de l’Autre, du désir de l’Autre. Pour mettre en question cette identification, il suffit de mettre en question l’Autre. Si le Nom-du-Père est un semblant et si l’Autre est sans garantie. que devient l’identification phallique du sujet ? « Que suis-je au-delà de l’identification phallique ? se demande Miller. Là nous avons la réponse : je suis à la place de la jouissance. Cette réponse institue une antinomie entre l’Autre et la jouissance, et elle assume que l’Autre est foncièrement inconsistant. »[11]

La passe donne la clé de la déflation du désir, c’est-à-dire qu’elle dévoile que ce désir était le désir de l’Autre. Quand l’Autre s’évacue, le désir perd sa consistance. Mais il y a un après. Une fois que le sujet en a fini avec l’Autre, il se retrouve avec ce que Freud appelait les “restes symptomatiques”[12]. Il s’agit de l’Un de la jouissance, de la jouissance comme évènement de corps et qui constitue la véritable cause de la réalité psychique. Ce qui se présentait à Freud comme un reste n’est en fait que ce que Miller appelle le « choc initial » qui est aux origines même du sujet : « C’est en quelque sorte l’événement originaire, et en même temps permanent : c’est-à-dire qu’il se réitère sans cesse. »[13]

Dans cette perspective, la passe telle que Lacan la définit en 1967 reste prise dans l’ontologie. « Toutes ces affaires d’être, c’est-à-dire d’identification et de désêtre, sont, au regard du réel, de l’ordre de la vérité menteuse, parce qu’il y a une jouissance qui, elle, ne se laisse pas négativer. Il y a une jouissance qui n’est pas dans le registre ontologique, qui lui est un registre de fiction. »[14], nous dit Miller.

La question qui se pose alors est : que devient la jouissance à la fin de l’analyse ? Ou plus justement : que devient la jouissance après la traversée du fantasme ? Il me semble que Lacan pose lui-même cette question à la fin du séminaire XI : « Comment un sujet qui a traversé le fantasme radical peut-il vivre la pulsion ? Cela est l’au-delà de l’analyse et n’a jamais été abordé. Il n’est jusqu’à présent abordable qu’au niveau de l’analyste, pour autant qu’il serait exigé de lui d’avoir précisément traversé dans sa totalité le cycle de l’expérience analytique. »[15]

La passe est un outil qui éclaire le passage de l’analysant à l’analyste. Il s’agit d’abord d’un moment dans l’analyse. C’est le moment où se résout l’impasse du sujet analysant, le moment de la levée du refoulement : c’est « le moment où se dénude cette racine du refoulement »[16], précise Miller. C’est ce moment que Lacan a théorisé comme traversée du fantasme. Il s’agit en fait du passage de l’inconscient au ça. Une autre manière de le dire est d’affirmer qu’il s’agit du passage de l’inconscient transférentiel à l’inconscient réel. Et l’inconscient transférentiel, ce n’est que la vérité menteuse. « Ce que l’analysant dit en attendant de se vérifier, affirme Lacan, ce n’est pas la vérité, c’est la varité du symptôme »[17]. Vérité variable, alors !

Dans son cours L’Etre et l’Un, Miller pose une question très pertinente qui concerne le clivage de la vérité et du réel. Est-ce que la révélation de la vérité a des effets sur le réel ? Est-ce que le savoir peut toucher le réel ? La traversée du fantasme a des effets de savoir : c’est un fait, il y a des effets épistémiques[18]. Le premier effet épistémique est un effet de désarroi : quand l’assurance que prenait le sujet du fantasme est chavirée se produit un désarroi. C’est le moment où le sujet réalise que les catégories significatives qui ont organisé son monde ne bâtissaient que son monde à lui. Cette relativité qui se traduit d’abord par un désarroi ouvre par la suite à une expansion de l’être[19]. Le deuxième effet épistémique est la déflation du désir. L’être qui suscite le désir tient son éclat de la libido qu'il y investit. Mais quand l’objet est désinvesti, il n’a plus la valeur d’agalma, il devient un désêtre : ce qui faisait l’éclat du désir n’est en fait que ce qui enrobait la jouissance du sujet. Le troisième effet épistémique est la chute du sujet supposé savoir : c’est la fameuse liquidation du transfert.

Il y a alors une conversion : on passe d’un être de désir à un être de savoir.  Mais au-delà de cette conversion, la jouissance reste. L’être de jouissance reste rebelle au savoir. C’est-à-dire que la traversé de l’écran sur lequel se dessinait le semblant phallique ne résout pas la question de la jouissance : la jouissance est indifférente à la vérité, elle tient au corps. Miller l’affirme : « La jouissance n’est pas articulée à la loi du désir ; elle est de l’ordre du traumatisme, du choc, de la contingence, du pur hasard. Ça s’oppose terme à terme à la loi du désir. La jouissance n’est pas prise dans une dialectique, elle est l’objet d’une fixation .»[20]

La révélation donc de la vérité laisse le réel intouché. Au-delà de la traversée du fantasme, et même après la chute de l’objet a, il subsiste encore quelque chose de la jouissance, avec quoi le sujet est appelé à s’accorder. Le fantasme n’est en fin de compte qu’une signification donnée à la jouissance à travers un scénario. Mais même quand cette signification est asséchée, la jouissance demeure. Il s’agit d’une jouissance opaque au sens qui n’a rien à voir avec l’objet a.

Au-delà de la passe, on est confronté à la pure réitération de l’Un de la jouissance dans le réel, qui est justement au-delà de la sémantique des symptômes. « Notre expérience, nous dit Miller, met désormais l’analysant aux prises avec ce qui de sa jouissance ne fait pas sens. Elle le met aux prises avec ce qui reste au-delà de la chute de l’objet a. Elle le met aux prises avec l’Un de la jouissance. »[21] Noces avec l’Un, Quarto no 124, École de la Cause freudienne, Paris 2020, 12.

On est désormais invités à cerner, au-delà de la traversée du fantasme, le traumatisme qu’est la rencontre avec la jouissance. C’est le champ de l’en deçà du refoulement, qui est celui de l’outrepasse. « Ce serait en tous cas une autre façon de faire l’épreuve que Lacan a laissée à ses élèves sous le nom de la passe que de l’habiter comme outrepasse, c’est-à-dire comme assomption du non-sens de cet Un qui, dans le symptôme, itère sans rime ni raison »[22], dit Miller.

Après la traversée du fantasme, ce qui reste alors est le symptôme, c’est-à-dire quelque chose d’irréductible avec quoi le sujet sait y faire. « Savoir y faire avec son symptôme, c’est là la fin de l’analyse »[23], énonce Lacan en 1976. Dans ce sens, ce dont il s’agit à la fin de l’analyse selon Miller, c’est « que le sujet, à la fin de l’analyse, puisse cerner un certain nombre de points d’impossible »[24]. C’est aussi me semble-il ce que disait Lacan dans Le moment de conclure : « La fin de l’analyse, on peut la définir. La fin de l’analyse, c’est quand on a deux fois tourné en rond, c’est-à-dire retrouvé ce dont on est prisonnier. Recommencer deux fois le tournage en rond, ça n’est pas certain que ce soit nécessaire. Il suffit qu’on voie ce dont on est captif. »[25]

L’invention de la passe par Lacan vectorialise une grande partie de son enseignement. Miller souligne l’insistance croissante et l’urgence qu’il éprouvait de donner une doctrine de la fin d’analyse. Mais à la fin de son enseignement, même la passe se heurte au mur du réel. La vérité ne peut que se mi-dire, et elle ne nous dit rien du réel. Et même si le fantasme se traverse, le symptôme persiste.

De ce point de vue, qui serait analyste ?, se demande Miller. Voici la réponse qu’il esquisse : « Ce serait quelqu’un à qui son analyse aurait permis de démontrer l’impossibilité de l’hystorisation, c’est-à-dire quelqu’un qui aurait pu valablement conclure à une impossibilité de l’hystorisation, et qui pourrait donner témoignage de la vérité menteuse sous une forme apte à serrer le décalage entre la vérité et le réel. »[26] Cette passe n’est plus la passe du sujet du savoir, mais celle du parlêtre. Et dans cette passe il ne s’agit plus de témoigner d’une réussite mais d’un certain mode de ratage.

Dans sa « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI », Lacan ne parle plus de vérité et de savoir, mais d’une satisfaction qui marque la fin de l’analyse. Le mot satisfaction se réfère à la jouissance. Cette jouissance est la conjonction de l’Un et du corps. Ce que Miller appelle outrepasse a à faire avec la jouissance en tant qu’évènement de corps qui se maintient au-delà de la résolution du désir. Il s’agit d’un reste hors-sens dont le sujet s'enaccommode. Et c’est là qu’est, me semble-t-il, la réponse de Lacan : le savoir-y-faire est la façon dont on vit la pulsion après la fin de l’analyse.

Dans l’outrepasse, on est confronté au trou, et on opère ainsi dans un champ du langage nettoyé du sens et de la signification. Le réel du sinthome dont il s’agit d’atteindre est « la pure percussion du corps par le signifiant »[27]. Miller nous explique que retrouver cette percussion initiale implique « un usage logique qui serait capable de tarir le sens »[28].

Il s’agit alors de « faire sonner autre chose que le sens »[29]. À la fin de son enseignement, Lacan était à la recherche d’un signifiant nouveau, un signifiant « qui n’aurait, comme le réel, aucune espèce de sens »[30]. Son hypothèse était que ce signifiant nous ouvrirait au réel. Mais il précise qu’il ne s’agit pas d’un réveil au réel. Pour Lacan, l’idée d’un réveil est impensable[31]. « Ce que Freud a énoncé et ce que je veux dire, c’est cela : qu’il n’y a en aucun cas de réveil »[32], dit-il.

Il s’agirait plutôt d’être dupe d’un réel. Être dupe d’un réel implique, selon Miller, de monter un discours où les semblants coincent un réel hors-sens et auquel le sujet croit sans y adhérer. Pour Miller, être dupe d’un réel, « c’est la seule lucidité qui est ouverte au corps parlant pour s’orienter »[33]. L’analyse du parlêtre serait donc de jouer une partie entre délire, débilité et duperie. L’indication de Miller est de « diriger un délire de manière à ce que sa débilité cède à la duperie du réel »[34].

 


[1] Freud, “L’analyse avec fin et l’analyse sans fin”, Résultats, idées, problèmes II, Paris, PUF, 1985, 267.

[2] Jacques-Alain Miller, L’Un tout seul, L’orientation lacanienne, Cours 2011 (inédit), séance du 9 février 2011.

[3]Lacan, Encore, Le séminaire, livre XX (1972-1973), Seuil, Paris 1975, 31.

[4]Lacan, Le moment de conclure, Le séminaire, livre XXV (1977-1978), leçon du 17 janv. 1978 (inédite).

[5] Lacan, Encore, op.cit., 68.

[6] Ibidem, 87.

[7] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 2 mars 2011.

[8] J.A. Miller, Ibidem.

[9] Lacan, L’insu que sait de l’Une-bévue s’aile à mourre, Le séminaire, livre XXIX (1976-1977), leçon du 15 février 1977 (inédite).

[10] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 23 mars 2011.

[11] J.A. Miller, Donc. La logique de la cure, L’orientation lacanienne, Cours 1993-1994 (inédit), séance du 22 juin 1994.

[12] Resterscheinungen, Reste der früheren Libidofixierungen : Freud “Analyse finie et infinie” (1937), in Résultats, idées, problèmes, vol. 2, PUF, Paris 1985, 243-244.

[13] J.A. Miller, “Lire un symptôme”, Mental n° 26, Comment la psychanalyse opère, EuroFédération de psychanalyse, Paris, juin 2011, 58.

[14] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 25 mai 2011.

[15] Lacan Jacques, Le séminaire livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, 246.

[16] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 30 mars 2011.

[17] Lacan, L’insu que sait de l’Une-bévue …, op.cit., leçon du 19 avril 1977, Ornicar? n° 17-18, éd. Lyse, Paris 1979, 14.

[18] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 2 février 2011.

[19] Miller indique que les effets du désêtre "sont à la fois de dépression, pour n'avoir désiré que du vent, mais aussi d'enthousiasme, pour s'être liberé de ce qui pesait dans sa vie libidinale.", "Loutrepasse ou la passe dépassée", Quarto no124, p.12

[20] Ibidem, séance du 9 février 2011.

[21] Ibidem, séance du 30 mars 2011.

[22] J.A. Miller, “L’outrepasse ou la passe dépassée”, Noces avec l’Un, Quarto no 124, École de la Cause freudienne, Paris 2020, 12.

[23] Lacan, L’insu que sait de l’Une-bévue …, op.cit., leçon du 16 novembre 1976, Ornicar? n° 12-13, éd. Lyse, Paris 1977, 7.

[24] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 2 mars 2011.

[25] Lacan, Le moment de conclure, op.cit., leçon du 10 janvier 1978 (inédite).

[26] J.A. Miller, “La passe du parlêtre”, La psychanalyse vite, La Cause freudienne no 74, Navarin, Paris 2010, 123.

[27] J.A. Miller, L’Un tout seul, op.cit., séance du 25 mai 2011.

[28] Ibidem.

[29] Lacan, L’insu que sait de l’Une-bévue …, op.cit., leçon du 19 avril 1977, Ornicar? n° 17-18, op. cit., 15.

[30] Ibidem, leçon du 17 mai 1977, Ornicar? n° 17-18, op. cit., 21.

[31] « L’important est que la science elle-même n’est qu’un fantasme et que l’idée d’un réveil soit à proprement parler impensable. » Lacan, Le moment de conclure, op.cit., leçon du 15 novembre 1977, Ornicar? n° 19, éd. Lyse, Paris 1979, 9.

[32] Lacan, L’insu que sait de l’Une-bévue …, op.cit., leçon du 17 mai 1977, Ornicar? n° 17-18, op. cit., 21.

[33] J.A. Miller, “L’inconscient et le corps parlant”, L’expérience des addicts, La Cause du désir n88, Navarin, Paris 2014, 113.

[34] Ibidem, 114.