Dossia Avdelidi
« Il n’y pas de formation psychanalytique ». Il s’agit d’un aphorisme que Lacan énonce en 1973 : « il faudrait savoir remarquer les choses dont je ne parle pas, dont je n’ai jamais même laissé une trace : je n’ai jamais parlé de formation analytique. J’ai parlé de formations de l’inconscient. Il n’y a pas de formation analytique, mais de l’analyse se dégage une expérience, dont c’est tout à fait à tort, qu’on la qualifie de didactique. Ce n’est pas l’expérience qui est didactique […] ; pourquoi croyez-vous que j’ai essayé d’effacer tout à fait ce terme de didactique, et que j’ai parlé de psychanalyse pure ? »[1]Le terme psychanalyse didactique renvoie à l’évaluation et au discours du maitre. Or, le pari de Lacan était d’isoler ce qu’il en est du discours analytique et de créer une Ecole qui n’est pas régie par le discours du maitre.
Commençons par le début. En 1956 alors qu’il avait déjà fondé la SFP, Lacan commente la situation de la psychanalyse et la formation du psychanalyste dans l’IPA. Il commence en affirmant que si la psychanalyse est le traitement qu’on attend d’un psychanalyste, c’est la première qui décidera de la qualité du second.
Si, selon Lacan, le résultat d’une analyse est un psychanalyste, on remarque dès les années 50 la distance qu’il prend de ses contemporains. Il commente la hiérarchie de l’IPA qui est régie d’une logique identificatoire « du moi de chaque individu à une image idéale dont la personnalité du chef supporte le mirage »[2]. Il se réfère au grade unique de la hiérarchie psychanalytique de l’IPA comme Suffisance laquelle est au-delà de toute épreuve puisqu’elle se suffit. Et puis il y a les Petits Souliers, les stagiaires, qui ne posent pas de questions puisqu’un bon analysé (et non pas analysant) ne pose pas de questions.
L’admission à l’IPA se fait à travers l’analyse didactique, c’est-à-dire à travers une évaluation. Pourtant, comme le souligne Jacques-Alain Miller, l’évaluation en question « ne porte pas sur l’être du sujet, mais sur son pouvoir, c’est-à-dire sur son faire, voire sur son savoir-faire »[3]. Il y a une différence entre l’évaluation en termes de pouvoir et de capacité c’est-à-dire d’autorité et l’évaluation en termes ontologiques. L’introduction de la passe établit une disjonction de l’être et de pouvoir, ce qui constitue une séparation entre gradus et hiérarchie[4].
L’évaluation de l’IPA donne le pas au pouvoir analyser sur l’être analyste. Dans ce cadre une analyse se termine quand un sujet qui est en analyse, demande à la commission, avec l’autorisation de son analyste, de devenir stagiaire. La commission l’autorise à pratiquer l’analyse sous le contrôle de deux psychanalystes titulaires et l’évaluation s’accomplit en jugeant ses aptitudes.
Pourtant, le choix du terme stagiaire laisse de côté toute question de l’être. Pour Lacan, il est non seulement hors de question de mettre au rang de stagiaire celui qui a fini son analyse et pour qui son être a émergé, mais s’oppose aussi au statut du sujet à la fin de l’analyse[5]. A la fin de l’analyse, l’analysant sait. « C’est un savant au sens propre. L’analyse produit un savant »[6], affirme Miller, puisqu’il sait ce qui cause son désir. Cette fin est accompagnée d’enthousiasme. « S’il n’en est pas porté à l’enthousiasme, il peut bien y avoir eu analyse, mais d’analyste aucune chance »[7], dit Lacan.
Il est important de noter que cette position de savoir ne s’identifie pas au savoir du maitre. Il ne s’agit pas du S2 α, c’est-à-dire d’un savoir qui essaie de procurer une autorité sur la jouissance. « Au contraire, la position de l’analyste se définit par sa position comme objet α sur un savoir qui doit rester supposé : α/ S2 »[8].
La réponse de Lacan à l’évaluation en termes d’autorité et de jugement des aptitudes, était la passe. Elle demeure bien évidemment une évaluation, mais il s’agit d’une évaluation qui ne néglige pas ce qu’il y a de plus singulier chez chaque passant[9]. En proposant l’expérience de la passe, Lacan obtient quelque chose qui n’est pas de l’ordre du discours du maitre et encore moins du magister[10].
Si les analystes de l’IPA s’offrent comme des images identificatoires de la complétude, Lacan introduit une subversion. Avec la passe, il s’oppose aussi bien à l’idée que l’analyste est un produit d’identification, qu’à l’idée de la complétude. La complétude est toujours imaginaire. Le sujet est complet dans son fantasme. Miller souligne que : « D’une certaine façon, c’est le fantasme qui soutient les identifications et qui donne une complétude »[11]. Dans ce sens, la complétude se place au début du travail analytique.
Lacan a démontré que l’analyse permet la traversée du fantasme. On a d’un côté la chute de l’objet α et de l’autre la destitution du sujet. Sur ce point, il va au-delà de Freud. Dans Analyse fini et infinie, Freud se heurte au roc de la castration. Il s’agit de l’envie de pénis pour la femme et du refus de la féminité (ou aspiration à la virilité) pour l’homme[12]. Il s’agit en fait du même achoppement mais qui a une expression différente dans les deux sexes. Freud bute sur le fantasme phallique qu’il considère intraversable.
Il incite ainsi les analystes à reprendre périodiquement leur analyse. De cette façon, l’analyse cesse d’être finie et devient infinie. Il ajoute par ailleurs que la terminaison d’une analyse est une affaire de pratique tout en défendant que son intention n’est pas d’affirmer que l’analyse est un travail sans conclusion.
Mais alors quelle est cette conclusion ? C’est sur cette question que Lacan est revenu pour donner une réponse non pas pratique mais logique. L’analyse a une fin logique. Le fantasme phallique peut se traverser. Miller nous explique que quand Lacan dit que la position analytique est une position féminine, ça signifie qu’on ne peut pas être psychanalyste institué par le fantasme phallique[13].
D’où l’importance politique de la procédure de la passe dans notre Ecole. L’Ecole-Une est l’Ecole de la passe. La passe étant la seule à garantir que ce dont l’analyste jouit « n’interfère plus dans ce qu’il oit »[14]. La passe est un choix forcé[15]. On ne peut pas s’en passer. Miller précise qu’on ne peut pas faire l’économie de la passe. Ça serait une erreur théorique et une aberration pratique. Ainsi, il avance que « la passe fait partie intégrante de la pratique de la psychanalyse telle que Lacan nous en a apporté la notion, à savoir : une cure psychanalytique est équivalente à une démonstration »[16]. La passe est au cœur de l’Ecole-Une, elle est même le cœur de l’Ecole.
Après la traversée du fantasme ce qui reste est le symptôme, c’est-à-dire quelque chose d’irréductible que le sujet sait y faire avec. Là où l’IPA propose une formation qui placerait l’analyste dans une position de suffisance, la passe introduit l’insuffisance. L’analyste n’est pas une autorité incontestable. De même l’AE. Il n’est jamais question dans un témoignage de passe d’une complétude mais d’une satisfaction. La première est l’éloge de l’imaginaire tandis que la seconde se réfère au savoir y faire avec le réel.
La passe est un outil qui éclaire le passage de l’analysant à l’analyste. Il s’agit d’abord d’un moment dans l’analyse. C’est le moment où se résout l’impasse du sujet analysant, c’est le moment de la levée du refoulement, « c’est le moment où se dénude la racine du refoulement »[17]. Mais la passe est aussi une procédure. Celui qui a conclu son analyse, avec ou sans le consentement de son analyste ou même à son insu, témoigne de son parcours analysant à deux passeurs qui rapportent son témoignage à une commission ou un cartel. S’il y a eu fin logique de l’analyse, la commission ou le cartel nommera AE le passant et ce dernier pendant trois ans témoignera des problèmes cruciaux de la psychanalyse.
C’est sur la nature de l’enseignement de l’AE que je me centrerai et pas sur la procédure. Il apparait que les problèmes cruciaux ont cédé leur place au témoignage qui, dans certains cas, au lieu d’être au service de la psychanalyse, n’est que la répétition du même, c’est-à-dire de la fiction. Quand le témoignage devient automaton, il est peu probable qu’il révèlera l’enjeu de la pratique analytique et contribuera au progrès de l’Ecole. Cet enjeu est intrinsèquement lié au réel.
L’invention de la passe par Lacan vectorialise une grande partie de son enseignement. Miller souligne l’insistance croissante et l’urgence qu’il éprouvait pour donner une doctrine de la fin d’analyse. Mais, à la fin de son enseignement même la passe se heurte au mur du réel. La vérité ne peut que se mi-dire et ne nous dit rien du réel[18].
La passe du 1967 donne la clé de la déflation du désir. Quand l’Autre s’évacue, le désir perd sa consistance. Mais, il y a un après. Une fois que le sujet a fini avec l’Autre, il se retrouve avec ce que Freud appelait les restes symptomatiques. Il s’agit de l’Un de la jouissance, de la jouissance comme évènement de corps et qui constitue la véritable cause de la réalité psychique. Ce qui se présentait à Freud comme un reste n’est en fait ce que Miller appelle le choc initial qui est aux origines même du sujet, « c’est en quelque sorte l’événement originaire et en même temps permanent, c’est-à-dire qu’il se réitère sans cesse »[19].
Dans cette perspective, la passe telle que Lacan la définit en 1967 reste prise dans l’ontologie. La traversée du fantasme a des effets de savoir. On passe d’un être du désir à un être de savoir. Mais au-delà de cette conversion reste la jouissance. Même si le fantasme peut révéler et traverser la cause du désir, l’être de jouissance reste rebelle au savoir. C’est-à-dire que la traversé de l’écran sur lequel se dessinait le semblant phallique ne résout pas la question de la jouissance. La jouissance est indifférente à la vérité, elle tient au corps.
Une question qui se pose alors est que devient la jouissance après la traversée du fantasme. Lacan pose lui-même cette question à la fin du séminaire XI : « Comment un sujet qui a traversé le fantasme radical peut-il vivre la pulsion ? Cela est l’au-delà de l’analyse et n’a jamais été abordé. Il n’est jusqu’à présent abordable qu’au niveau de l’analyste, pour autant qu’il serait exigé de lui d’avoir précisément traversé dans sa totalité le cycle de l’expérience analytique »[20]. Et c’est à la charge de l’AE de témoigner de cet au-delà de l’analyse au profit de la communauté analytique.
« Savoir y faire avec son symptôme c’est là la fin de l’analyse »[21], énonce Lacan en 1976. Dans ce sens, ce dont il s’agit à la fin de l’analyse, selon Miller, c’est de cerner un certain nombre de points qui sont impossibles pour le sujet[22]. C’est me semble-il ce que disait Lacan dans Le moment de conclure : « La fin de l’analyse, on peut la définir. La fin de l’analyse, c’est quand on a deux fois tourné en rond, c’est-à-dire retrouvé ce dont on est prisonnier. Recommencer deux fois le tournage en rond, c’est n’est pas certain que ce soit nécessaire. Il suffit de voir ce dont on est captif »[23].
Dans sa « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI »[24], Lacan ne parle plus de vérité et de savoir mais d’une satisfaction qui marque la fin de l’analyse. Le mot satisfaction se réfère à la jouissance. Cette jouissance est la conjonction de l’Un et du corps. Il s’agit d’un reste hors sens que le sujet s’en accommode. Et là git la réponse de Lacan. Le savoir y faire est la façon dont on vit la pulsion après la fin de l’analyse.
Comment transmettre ce savoir y faire ? Finalement qu’est-ce qu’enseigne l’AE ? La question qui se pose concerne précisément ce qui de la singularité, de l’unicité, de l’expérience d’un seul, peut constituer enseignement pour une Ecole de psychanalyse et contribuer à son progrès.
Tout d’abord, comme déjà mentionné, l’Analyste de l’Ecole n’enseigne pas de la position du maitre. Lacan le dit explicitement à la page 304 des Autres écrits : « Ce qu’il me faut bien accentuer, c’est qu’à s’offrir à l’enseignement, le discours psychanalytique amène le psychanalyste à la position du psychanalysant, c’est-à-dire à ne produire rien de maitrisable, malgré l’apparence, sinon au titre de symptôme »[25]. Il ne se réfère pas spécifiquement à l’AE, mais c’est légitime d’inférer que cette position est aussi et même tout d’abord celle de l’AE.
Ensuite, parler du symptôme en tant que ce qui est le plus singulier chez un parlêtre, comporte un risque déjà évoqué dans le débat actuel concernant la passe. Il y a le risque de parler de son propre cas, de se contenter à faire usage du témoignage pour continuer sa propre analyse aux dépens de l’Ecole, alors que le but serait d’offrir son cas à l’Ecole pour tirer un savoir au service de la communauté psychanalytique. « Il s’agit d’offrir le cadavre de l’inconscient à l’examen scientifique »[26], comme dit Miller.
Certes, il ne s’agit pas d’un savoir-faire, valable pour tous mais plutôt de la transmission d’un style. Le savoir étant lui aussi inapte à résoudre l’opacité du réel, il ne reste que le savoir y faire qui écarte toute référence à la logique du tout et de l’universel et qui se lie plutôt au style particulier du parlêtre. Le témoignage serait l’outil de la transmission de ce style.
Dans Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, Lacan lie l’Ecole au style de vie. « Une Ecole, dit-il, si elle mérite son nom, au sens où ce terme s’emploie depuis l’Antiquité, c’est quelque chose où doit se former un style de vie »[27]. Dans « La psychanalyse et son enseignement » il précise que la seule formation qui peut transmettre à ceux qui le suivent est le style[28].
Mais le risque est, comme le formule Jacques-Alain Miller dans le liminaire de son livre paru récemment, de se faire non pas analyste de l’Ecole mais analyste de sa propre analyse[29]. Des 1992, il avait clarifié que le passant ne devient pas l’analyste de sa propre analyse[30]. Ce que nous attendons d’un AE n’est pas seulement la transmission de la clinique de son propre cas, mais surtout l’analyse de l’expérience de l’Ecole[31]. Et le dysfonctionnement actuel émane d’une substitution. Le témoignage a été substitué à l’analyse de l’expérience de l’Ecole.
Parler à partir de son propre cas pour offrir à l’Autre de l’Ecole ce que l’AE a pu extraire, n’équivaut pas à parler de son cas. Néanmoins, il apparait que l’Ecole, au moins pour un certain temps, s’est contenté à ce court-circuit. Est-ce que l’AE a glissé à la position de l’autorité incontestable ?
Tout l’effort de Lacan était d’arracher l’analyste de cette position. Aussi bien du maitre que celle du même. C’était son pari. Dans cette perspective, Miller propose comme critère de la passe ceci : déjouer toute vraisemblance et aussi toute ressemblance[32]. Un double critère alors. D’un côté sortir de la fiction, se passer de la semblance du vrai pour atteindre le noyau de jouissance et de l’autre sortir de toute semblance qui prétendrait constituer un prédicat commun pour ce qu’est un analyste. Il n’y a pas de définition du psychanalyste, aucune universalité ne peut s’y appliquer, que le un par un et la singularité peuvent y apporter une boussole. Faire ce double critère sa boussole pour s’orienter dans son enseignement serait une voie possible pour transmettre quelque chose du réel à l’Autre de l’Ecole et analyser l’expérience de l’Ecole.
Dans cette perspective, le témoignage pourrait être un outil précieux qui démontrerait le réel en jeu dans la formation de l’analyste. Parler du réel est un paradoxe mais ce paradoxe est le pari de la passe. Pourtant, le témoignage n’est pas le seul outil et on peut même se demander s’il est le plus approprié, à cause de l’effet de ravissement qui peut produire. La question qui se pose alors, est si le destin du témoignage est de produire plutôt ou par préférence des effets imaginaires. Si c’est le cas, l’imaginaire recouvre le réel en jeu et la cause est perdue.
Est-ce le témoignage une cause perdue ? La question reste ouverte. Il est toutefois important de noter, comme le rappelle Christiane Alberti dans son rapport sur le dysfonctionnement de la passe à l’ECF, que la fonction du témoignage, dans son principe, aurait dû être réservée à la procédure. Ce n’est que par un renversement que « le témoignage s’est imposé comme la trame essentielle de l’enseignement et des interventions de AE, et l’agalma de nos manifestations publiques »[33].
Pour que la nomination demeure un pari et ne devienne pas consécration[34], l’AE est appelé à démontrer « en acte, c’est-à-dire par son discours, qu’il est à même de témoigner des problèmes cruciaux aux points vifs ou ils en sont pour l’analyse »[35]. Comme le souligne Miller, la passe n’est pas seulement le moment de franchissement dans l’analyse ou la procédure, c’est « surtout le temps d’après, celui de l’enseignement de la psychanalyse »[36]. Et il convient de ne pas réduire cet enseignement au témoignage. La clinique n’est pas le tout de la passe, comme l’indique le titre du rapport de Christiane Alberti. L’enseignement doit être également et même avant tout un témoignage des problèmes cruciaux de la psychanalyse. Ici git peut-être la responsabilité de l’AE, responsabilité déterminante puisque d’elle émane le progrès de l’Ecole.
Dès 2000, dans « Théorie de Turin sur le sujet de l’Ecole », texte absolument fondamental, Miller avait avancé que repérer la position de l’Ecole, savoir où elle en est, n’émane pas d’une observation des faits objectifs mais d’une interprétation. Il avait alors soutenu que l’Ecole est un sujet : « Une Ecole ne mérite qu’on la fonde, que l’on s’y agrège, qu’à la condition qu’elle soit un sujet de plein exercice »[37].
Poser que l’Ecole est sujet implique qu’elle est déterminée par les signifiants dont elle est l’effet, et elle est, de ce fait, interprétable. C’est sur ce point que Miller situe la « responsabilité absolue » de l’Analyste de l’Ecole, c’est-à-dire de celui qui ayant franchi le champ des identifications, serait capable d’analyser l’Ecole comme sujet. Ainsi il soutient que « l’acte de poser les signifiants qui déterminent l’Ecole est un acte de responsabilité absolue, car c’est un acte d’interprétation, opérant sur le sujet par le biais de la parole »[38].
Tout l’effort de Lacan était de créer une Ecole où il n’y aurait pas une exception liée à la loi œdipienne, mais « une série d’exceptions, de solitudes incomparables, les unes aux autres »[39]. Sur ce point, Miller situe le paradoxe de l’Ecole : Lacan a créé une Ecole qui loin de faire disparaitre la solitude subjective se fonde sur elle. Et il en a procédé par l’interprétation. Prendre à sa change cette responsabilité absolue et interpréter l’Ecole, serait peut-être la seule voie possible pour l’Analyste de l’Ecole s’il désire faire durer sa fonction et servir à l’Ecole.
[1]Lacan Jacques, « Intervention dans la séance de travail « Sur la passe » du samedi 3 novembre (après-midi) », Lettres de l’École freudienne, 1975, n° 15, pp. 185-193.
[2] Lacan Jacques, « Situation de la psychanalyse et formation du psychanalyste en 1956 », in Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p.475
[3] Miller Jacques-Alain, « La passe de la psychanalyse vers la science : le désir de savoir », in Comment finissent les analyses, Navarin, 2022, p.105
[4] op.cit., p.106
[5] op.cit., p.105
[6] Miller Jacques-Alain, « La passe du parlêtre », La Cause freudienne, no 74, p.116
[7] Lacan Jacques, « Note italienne » (1973), Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p.309
[8] Miller Jacques-Alain, « Le débroussaillage de la formation analytique », La Cause freudienne, no 68, p.124
[9] Chiriaco Sonia, « Qu’est-ce que la passe ? », disponible au site de l’ECF
[10]Lacan Jacques, « Intervention dans la séance de travail « Sur la passe » du samedi 3 novembre (après-midi) », op.cit.
[11] Miller Jacques-Alain, « Le débroussaillage de la formation analytique », op.cit., p. 123
[12] Freud Sigmund, « L’analyse avec fin et l’analyse sans fin », Résultats, idées, problèmes II, Paris, PUF, 1985
[13] Miller Jacques-Alain, L’Être et l’Un, L’orientation lacanienne III, 13, cours inédit, cours du 9 février 2011
[14] Miller Jacques-Alain, « Le paradoxe du psychanalyste » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.84
[15] Miller Jacques-Alain, « Sur la formation de l’analyste » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.309
[16] Miller Jacques-Alain, « Sur le mutualisme» in Comment finissent les analyses, op.cit., p.284-285
[17] Miller Jacques-Alain, L’Être et l’Un, op.cit., cours du 30 mars 2011
[18] Miller Jacques-Alain, « La passe du parlêtre », op.cit.
[19] Miller Jacques-Alain, Lire un symptôme, disponible au site de l’AMP
[20]Lacan Jacques, Le séminaire livre XI (1964), Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p.246
[21] Lacan Jacques, Séminaire XXIV (1976-1977), L’insu que sait de l’Une-bévue s’aile à mourre, inédit,séance du 16 novembre 1976
[22] Miller Jacques-Alain, L’Être et l’Un, op.cit., cours du 2 mars 2011
[23] Lacan Jacques, Séminaire XXV (1977-1978), Le moment de conclure, inédit,séance du 10 janvier 1978
[24] Lacan Jacques, « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI » (1976), Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, pp 571-573
[25] Lacan Jacques, « Allocution sur l’enseignement » (1970), Autres écrits, op.cit., p.304
[26] Miller Jacques-Alain, « L’Ecole et son psychanalyste » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.145
[27] Lacan Jacques,Séminaire XII (1964-1965), Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, inédit, Leçon du 27 janvier 1965
[28] Lacan Jacques,« La psychanalyse et son enseignement » (1957), Ecrits, op.cit.,p.458
[29] Miller Jacques-Alain, « Liminaire » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.14
[30] Miller Jacques-Alain, « Sur le souvenir-crève-écran » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.195
[31] Miller Jacques-Alain, « Sur le mutualisme » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.289
[32] Miller Jacques-Alain, « La passe du parlêtre », op.cit., p.123
[33] Alberti Christiane, « La clinique n’est pas le tout de la passe », Rendez-vous avec la passe, 19 mars 2022, p.3
[34] Miller Jacques-Alain, « Liminaire » in Comment finissent les analyses, op.cit., p.14
[35] Ibid, p.13
[36] Miller Jacques-Alain, « La passe 3 » in Comment finissent les analyses, op.cit., p. 217
[37] Miller Jacques-Alain, « Théorie du Turin sur le sujet de l’Ecole » (2000), La Cause freudienne, no 74, p.138
[38] Ibid.
[39] Ibid., p.137